Le Code Postal est historiquement une partie intrinsèque de l’information d’adresse. Cette information correspond à un code de zonage de distribution postale, cette subdivision est donc liée à l’organisation postale, et décorrélée d’un découpage administratif. L'affectation de ce code n’est pas de la responsabilité des communes et n’est donc pas à remplir dans les fichiers BAL lors de la création des adresses. L'information est affectée à l’adresse parmi les opérations de traitement des données lors de l'intégration dans la BAN. Le fichier utilisé jusqu'à présent est le fichier "FIMOCT" constitué par la DGFIP.

Certaines communes, principalement des grandes communes, nécessitent une répartition des secteurs géographiques de l'agglomération dans plusieurs centres de distributions, identifiés par leurs codes postaux. Cette complexité du découpage géographique rend difficile la correspondance automatique entre les adresses et leur code postal, et parfois des anomalies subsistent en limites de zones.

Une expérimentation est en cours depuis quelques semaines entre les équipes La Poste et BAN pour améliorer cette correspondance.  Sur les communes pluri-distribuées, La Poste définit ainsi le contour géolocalisé précis de la zone de distribution postale. Ce polygone est ensuite intégré dans la BAN pour affecter par requête spatiale les codes postaux à l’intérieur des polygones.

Sur la commune-test de Bordeaux, qui est la première zone traitée, les résultats sont encourageants : cette opération permet de récupérer la quasi-totalité des écarts, qui pouvaient être de l’ordre de 5% (environ 3000 adresses concernées)

L’expérimentation se poursuit sur de nouvelles communes. Le process devra ensuite être défini pour permettre une intégration régulière et l'actualisation de cette donnée. Le déploiement sur l'ensemble du territoire est prévu dans la feuille de route BAN au second trimestre 2024.