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Le Blog de L’Adresse

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Grandes villes, EPCI... : le moissonneur BAL fait peau neuve

Publié par Sophie le 05/12/2022

Le moissonneur fait peau neuve, et plus encore. Pour les communes qui gèrent leurs fichiers d’adresses sur leurs propres logiciels1, la palette est complète et à niveau sur tous les outils de transfert des BAL à la BAN : validateur, API de dépôt, moissonneur. Parmi les apports : des garanties de performance et, très prochainement, de gouvernance, avec une extension du périmètre de la Charte de la Base Adresse Locale.

Le moissonneur BAL a pour objectif de récupérer les bases Adresse locales disponibles en open data et de les déposer dans la Base Adresse Nationale.

Le moissonneur BAL utilise désormais l’API de dépôt

De ce fait, le moissonneur intègre de nombreuses évolutions. Il est désormais possible de :

  • tout historiser ;
  • contrôler la qualité des fichiers ;
  • éviter les conflits entre sources de données ;
  • et surtout, le moissonneur BAL est doté d’une API qui permet à l’équipe de contrôler et d’agir sur son fonctionnement en temps réel.

La fréquences des mises à jour

Le moissonneur BAL effectue différentes actions à intervalles régulier afin de maintenir les données à jour en quasi-temps réel :

  • toutes les 5 minutes, la liste des sources est mises à jour ;
  • toutes les heures, une tâche regarde les BAL moissonnées il y a plus de 24h ;
  • toutes les 2 minutes, tous les moissonnages en cours depuis plus de 30 min (bloqués) sont supprimés ;
  • toutes les 30 secondes, les demandes de moissonnages manuels sont effectuées.

Pour aller plus loin, rendez-vous sur la page de documentation en ligne.

Une gouvernance renforcée pour coller avec la loi 3DS

Le moissonneur BAL va adopter un mode « Loi 3DS compatible ». Rien de nouveau car un organisme de mutualisation qui implémente l’API de dépôt adopte au préalable la Charte de la Base Adresse Locale pour garantir le rôle de la commune. Côté moissonnage, les contours étaient plus flous : jusqu’à présent, une organisation certifiée sur data.gouv.fr pouvait déposer la Base Adresse Locale d’une commune sans plus de formalité. Avec l’article 169 de la loi 3DS, la commune, par son Conseil municipal, est reconnue comme l’autorité compétente sur l’adresse et les outils doivent en tenir compte.

Formats, qualité

Le validateur renforce les contrôles qualité, mais il ne peut pas tout ! Vous êtes invités à bien vérifier un fichier pour écarter les erreurs. Voici des principales erreurs constatées sur le support (signalements) et qui ne passent pas par le validateur :

  • Adresses préalablement existantes dans la BAN et qui ne sont pas transmises dans les BAL en attendant leur vérification. Le fichier BAL ne doit pas retirer des adresses existantes au prétexte qu’elles ne sont pas vérifiées. Si elles ne sont pas fiables, il est préférable de ne pas les certifier. Retirer des adresses, c’est empêcher en temps réel des livraisons de médicaments, etc.
  • Bases Adresses Locales déposées sur data.gouv.fr et pas prises en compte dans la BAN alors que le validateur cligne en vert ? Soit l’organisation n’est pas certifiée sur data-gouv.fr, soit le mot clé base-adresse-locale est manquant. La certification d’un organisme se demande ici.
  • Ne multipliez pas vos suffixes. En cas de densification et de scission de parcelles, les suffixes sont souvent utilisés alors que les nouvelles voies d’accès peuvent être dénommées - y compris les voies privées ouvertes à la circulation (apport de la loi 3 DS).
  • Le champ certification_commune est obligatoire dans le format BAL 1.3 mais son absence n’est pas bloquante dans le validateur. Si la Base Adresse Locale n’est pas certifiée, un certain nombre de réutilisateurs ne reprennent pas vos adresses.

Note :

1Ces outils ne s’adressent pas aux communes qui utilisent l’éditeur en ligne Mes Adresses. Adossé à l’API de dépôt, l’éditeur gère les fichiers directement, sans besoin de manipulation.

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